Qui suis-je ?
Je suis Sébastien. Aujourd’hui, je suis coach pour les hommes en quête de sens — je les accompagne à se libérer de leurs chaînes invisibles, à sortir des rôles imposés et à déposer ce qu’ils portent en silence, pour qu’ils puissent reprendre leur juste place, au cœur de leur propre vie.
Ce chemin, je ne l’enseigne pas. Je l’ai moi-même traversé.
J’ai connu mes propres tempêtes, et c’est elles qui m’ont forgé.
Voici un bout de mon parcours.
Les années invisibles
À 9 ans, mes parents se séparent.
Ma mère s’égare dans l’alcool, mon père est absent. Très vite, je comprends que si je ne veux pas sombrer, je vais devoir me débrouiller seul.
Je fais semblant d’aller bien. Je ne demande rien à personne. Mais en réalité, je porte déjà beaucoup pour mon âge.
Et sans le savoir, je commence à bâtir une force intérieure qui ne me quittera jamais.
À 11 ans, je découvre le foot. C’est mon premier souffle depuis longtemps. J’y trouve la cohésion, l’entraide, l’énergie brute dont j’ai besoin pour tenir. Le terrain devient mon exutoire.
Mais rapidement, je retourne dans ma bulle.
À 12 ans, je me réfugie dans les jeux vidéo. Ce monde parallèle sans limites ni jugements m’apaise. Là, je peux être moi.
Je fuis un monde réel qui ne me ressemble pas. Un monde que je ne comprends pas, et qui ne me comprend pas non plus.
Premier refus intérieur
À 16 ans, le décalage est trop grand pour être ignoré.
Je ne sors pas, je ne bois pas, je ne joue pas le jeu social. On me trouve bizarre, fermé.
Et même si ça me touche parfois, au fond, je commence à aimer ma différence.
Je sens que je ne suis pas fait pour suivre le mouvement. Je rejette ce monde qui tourne à vide, sans vraiment comprendre pourquoi pour le moment.
Je ne veux pas être un clone. Mais à cet âge, c’est difficile à assumer pleinement. Alors je porte un masque malgré que ça me ronge.
L’école ne me parle pas. Je n’ai jamais aimé apprendre sans comprendre, obéir sans réfléchir.
Je décroche, mais ce n’est pas un échec pour moi, c’est une libération.
Je rentre dans la vie active très jeune, sans trop me poser de questions. En mode survie, en mode robot.
Mais je sais déjà que cette vie-là n’est pas la mienne.
Dans le noir
Plus tard, je me reconvertis dans l’informatique.
Je suis plutôt doué. Le mental est là, la logique aussi.
Mais je ne suis pas nourri intérieurement, c’est encore loin de mes valeurs.
J’ai choisi cette voie car elle semblait “rentable”, pas parce qu’elle vibrait en moi.
Et puis un jour, tout s’effondre.
À 24 ans, je perds ma grand-mère. Ma deuxième mère, mon pilier.
La seule personne vers qui je pouvais me tourner sans crainte.
Son départ déchire quelque chose en moi. Je continue d’avancer, comme si de rien n’était. Mais à l’intérieur, je me vide, je suis brisé.
Je souffre en silence, personne ne le voit, je garde la face mais mon cœur est en miettes.
Une lumière intérieure
Dans le noir, je cherche.
Je veux comprendre l’humain, les émotions, les souffrances, les schémas.
Je me forme au Reiki. Je me plonge dans la psychologie, la spiritualité, les énergies…
Je cherche à me comprendre, à me libérer, à me reconstruire.
En vérité, ça fait longtemps que j’aime écouter, aider, comprendre. Depuis mes 14 ans, sur les forums, dans les discussions virtuelles, je jouais déjà ce rôle sans le savoir.
Et puis, une rencontre fait tout basculer. Avec elle, je peux enfin tomber le masque, je m’autorise à être moi.
Je découvre une nouvelle version de moi-même : plus vraie, plus alignée, plus libre.
Cette relation m’aide à me voir tel que je suis vraiment — et à m’aimer comme ça.
L’effondrement
Mais la vie n’en a pas fini avec moi. À 30 ans, je décide de faire face à mes blessures enfouies, mes traumas.
À 31 ans, mon corps et ma tête me lâchent. Burn-out, rupture des ligaments croisés.
Une identité à reconstruire, un monde qui s’effondre.
Tout ce que j’avais stocké depuis des années remonte à la surface : le système, les codes sociaux, les non-dits… Bref… Tout explose.
Je ressens de la rage, de la tristesse. Mais surtout, je comprends que je ne peux plus vivre contre moi-même.
Alors je décide de changer. Je me forme à la nutrition, je quitte le salariat. Je reprends ma vie en main. Je quitte le système qui me ronge depuis plus de 12 ans.
Renaissance et révélation
Je pars voyager 6 mois en Asie. Pas pour fuir cette fois, mais pour me retrouver.
Là-bas, je suis libre. Libre de mes choix, de mes pensées, de mon rythme.
Libre d’être moi, sans masque, sans justification.
Et surtout le plus important : je me sens vivant.
Je prends du recul, je m’introspecte, je m’ouvre au monde qui m’entoure.
Je me connecte à mon intuition et j’écoute les différents signes qui se présentent à moi.
Je découvre la préparation mentale et ça me parle immédiatement. Pendant cette formation je vois toutes les possibilités qui s’offrent à moi, je suis aligné pour avancer vers ma mission de vie.
Une mission claire
Je suis préparateur mental. Mais ce que je transmets va bien au-delà de la performance.
J’ai d’abord accompagné des footballeurs.
Mais ce qui me touchait vraiment, ce n’était pas leur évolution sur le terrain — c’était leur transformation intérieure.
Voir ces hommes forts me faire confiance, déposer leurs armures, libérer ce qu’ils portaient depuis des années…
C’est ça qui me fait vibrer. C’est ça, ma mission.
Et c’est pour répondre à cette mission que j’ai créé El8vate.
El8vate, l’aboutissement d’un parcours
Quand j’ai commencé à imaginer El8vate, je savais que ce ne serait pas juste un “programme”. Il me fallait un nom qui porte du sens, et un symbole qui incarne mon histoire.
Sur mon dos, j’ai un tatouage représentant un phénix et un dragon. Deux figures fortes, deux forces complémentaires. Le feu, la renaissance, la résilience, la transformation intérieure.
Le nom El8vate est venu naturellement. L’élévation, la croissance, le dépassement. Et surtout, le 8 au centre : le symbole de l’infini, que j’ai intégré dans le corps du phénix, pour incarner une évolution qui ne s’arrête jamais. Une progression continue, dans toutes les dimensions de l’être.
À la base, j’avais une vision large. Je voulais créer un espace holistique, puissant, qui unisse la préparation mentale, la nutrition, l’énergie, le travail émotionnel…
Un espace vivant, souple, adaptable. Un espace où rien n’est figé.
El8vate devait pouvoir s’ouvrir dans toutes les directions du bien-être, et parler à l’humain dans sa globalité.
Mais pour démarrer, j’ai choisi de me concentrer sur ce que je connaissais le mieux : les footballeurs blessés. Parce que je l’ai vécu. Parce que je sais ce que ça fait. Et parce que je pouvais apporter des réponses concrètes à cette souffrance-là.
Et puis, à force d’accompagner, de pratiquer, d’écouter ce qui vibrait autour de moi… j’ai compris que ce que j’étais venu faire allait bien au-delà.
J’ai reçu plusieurs signes, intérieurs comme extérieurs, qui m’ont clairement montré que je ne devais pas attendre.
Ce que je pensais créer “dans quelques années”, je devais le lancer maintenant.
El8vate, dans sa version complète, devait voir le jour. Tout de suite.
Aujourd’hui, El8vate est un espace de libération pour les hommes.
Un sanctuaire pour ceux qui veulent se retrouver, se reconnecter, s’élever.
Un espace pour déposer les masques, se délester du poids qu’on porte en silence, et revenir à soi.
Car l’évidence s’est imposée : Ma mission est plus large, plus profonde, plus humaine.
Et demain, El8vate deviendra, je l’espère, encore plus vaste.
Un réseau, une méthode, une plateforme du bien-être conscient, composée de professionnels alignés :
des coachs, des thérapeutes, des praticiens énergétiques, des facilitateurs de libération, des nutritionnistes, etc…
Un seul objectif : que chaque personne qui entre dans cet espace reparte avec plus de clarté, plus de paix, et plus de vérité.
Ce que je propose ici, ce n’est pas un luxe. C’est une urgence pour beaucoup d’hommes.
On a appris à tenir, à encaisser, à performer. Pas à parler, pas à libérer.
Si tu veux mieux comprendre pourquoi ce silence pèse autant, je t’invite à lire cet article :
Santé mentale et genre : un tabou masculin
Il explique pourquoi tant d’hommes souffrent sans le dire — et pourquoi il est essentiel de créer des espaces comme celui-ci.
Ce que je crois profondément :
- Tu n’as pas besoin d’aller mal pour avoir le droit d’aller mieux.
- Tu peux être fort et sensible.
- Tu peux vivre une vie qui te ressemble, sans avoir à te justifier.
- Tu n’as pas à te libérer seul. Tu peux te faire accompagner.
- Et surtout : il n’est jamais trop tard pour te choisir.
Si tu veux découvrir comment je peux t’accompagner concrètement, tu peux consulter mes offres en cliquant sur le bouton ci-desous.